Lorsque Ramadan arrive, les portes du paradis sont ouvertes et celles de l’enfer couvertes… et chaque nuit une voix retentit :
Toi qui recherche le bien, profites-en et toi qui recherche le mal, abstiens-t-en », je cite le prophète, celui sur lequel Dieu a répandu sa grâce et sa paix.
Ramadan est voilé, il porte un voile… celui du paradis que le créateur a dessiné dans le cœur de chaque créature pour qu’elle puisse sentir la présence de Dieu.
Celui qui jeûne n’a ni faim, ni soif… ou plutôt il a faim et soif de transport… de transcendance… de sens.
Il éteint le feu de la nature et rallume le feu de l’esprit. Puis se met à contempler la nature qui meurt de soif au pied de l’esprit qui donne à boire. Pas l’eau qui rafraîchit mais l’air de l’infini. Et la souffrance intérieure se transforme peu à peu en joie supérieure. Celle de l’au-delà
Article publié sur Le Journal de Personne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire