L'occasion est
historique et elle est trop belle pour ne pas être saisie. Les
élections municipales de cette année 2014 interviennent à un
moment inédit. Jamais la France n'aura été le théâtre d'autant
de soubresauts politiques, institutionnels mais surtout sociaux et
économiques. La révélation en cascade des affaires d'Etat tous
bords politiques confondus ont mis au grand jour, pour les plus naïfs
de nos compatriotes qui l'ignoraient encore, l'ampleur de la
corruption morale des élites actuellement au pouvoir depuis ces 20
dernières années, avec une accélération notable depuis la fin du
mandat de Sarkozy. Il semble qu'un point de rupture ait été atteint
sous le poids de tant de mensonges cumulés toutes ces années.
Depuis l'accession de François Hollande au pouvoir, cette descente
aux enfers de la France a exhibé plusieurs visages.
Le tournis
libéral de Hollande
Un visage
économique, caractérisé par une escroquerie de masse infligée à
l'électorat le plus populaire du PS, qui bien qu'en baisse relative,
reste présent, nous voulons parler du virage libéral de Hollande. Comprenez : alors qu'une politique de redistribution sociale devait
suivre une période de rigueur, conformément aux promesses faites,
les électeurs socialistes ont découvert trop tard l'arnaque qui
leur avait été faite. Certains nous jouerons le couplet de
l'antisarkozysme comme moteur du vote Hollande aux dernières
présidentielles et du gouvernement qui en a surgi. Soit. Mais qu'en
sera-t-il de ces élections municipales ? Alors que le doute n'est
plus permis, les classes moyennes et les précaires vont-ils encore
alimenter de leurs voix un Parti non plus seulement inutile, mais
dangereux. Les projets idéologiques des ministres Vincent Peillon et
Najat Vallaud-Belkacem, apprentis sorciers d'une post-modernité aux
abois, ont de quoi suscité la plus grande inquiétude.
Savonarole à
la Place Beauveau
Pour
l'un, en charge de l'Education nationale, la laïcité
fait figure de religion chargée d'assurer la suprématie
«républicaine» des esprits, hier contre le catholicisme,
aujourd'hui contre l'islam. Une religion qui a son dogme, ses Eglises
temporelles et ses prélats.
Outre Peillon, le bouillant Manuel Valls, Savonarole en charge de la police, menace régulièrement les récalcitrants et les adeptes du blasphème laïc, de son bâton républicain, y compris la Cour de Cassation ! Demain, c'est le bûcher symbolique qui châtiera les plus déterminés. Dans cette redéfinition du sacré auquel se livrent nos ministres, la Shoah le dispute à la laïcité dans la sacralité de cette VI République qui ne dit pas son nom.
Outre Peillon, le bouillant Manuel Valls, Savonarole en charge de la police, menace régulièrement les récalcitrants et les adeptes du blasphème laïc, de son bâton républicain, y compris la Cour de Cassation ! Demain, c'est le bûcher symbolique qui châtiera les plus déterminés. Dans cette redéfinition du sacré auquel se livrent nos ministres, la Shoah le dispute à la laïcité dans la sacralité de cette VI République qui ne dit pas son nom.
La gay
attitude du PS
La
ministre du Droit des Femmes, Najat-Vallaud Belkacem, en tandem avec
la Garde des Sceaux, a pour sa part, entamé la plus folle des
entreprises qu'on ait vu germer dans l'esprit de la post-modernité.
La remise en question de la structure sociale, psychologique,
juridique et culturelle de... l'humanité. Fervente militante du
mariage gay et de la cause homosexuelle, ardente promotrice de
l'extension des droits et de l'institutionnalisation du modus
vivendi gay, la
ministre n'a pas hésité à introduire cette cause idéologique dans
l'enceinte de l'école
que le même gouvernement nous vend comme laïque !
Mettre un
terme à l'imposture socialiste
L'utilisation
des études de genre par les organisations LGBT comme cheval de
Troie de ces revendications a constitué le fer de lance de cette
stratégie qui a pour l'instant reculé face à la mobilisation des
Français naturellement hostiles à cette entreprise sectaire, un peu
avant ces élections. Mais la boîte de Pandore socialiste n'a pas
été fermée, tout juste rangée provisoirement, le temps que les
choses reviennent à la normale, le temps d'une élection.
Précisément, il serait peut-être temps pour les électeurs des
classes populaires et des classes moyennes, de mettre un terme à
l'imposture socialiste, qui contrairement à celles de l'UMP ou du
FN, est, elle, alimentée par leurs voix. Faire barrage par tous les
moyens, y compris par l'abstention, qui n'est pas toujours, comme le
catéchisme civique nous l'enseigne, un acte anti-politique qui
fragiliserait la «démocratie».
Le retour de
Proudhon
A
chaque ville, sa configuration, sa sociologie, son histoire. Nous
n'appelons ni à voter UMP, ni à tomber dans la charlatanerie
d'un FN patriote que tente de vendre désespérément
Alain Soral aux Français de confession musulmane, feignant d'ignorer
ou de minimiser le très haut sentiment d'islamophobie de ce parti.
L'horizon est large ! Le recours aux candidatures autonomes, aux
figures locales engagées, le vote blanc ou l'abstention, que chacun
juge en fonction de sa conscience. Mais qu'on ne s'y trompe pas : la
préservation des fondamentaux sociaux, sociétaux, économiques,
politiques et culturelles de la France passera nécessairement par
une liquidation politique et électorale du PS. C'est à cette
condition qu'un authentique socialisme français, peut-être dans la
lignée de Proudhon,
verra le jour et qu'un semblant d'alternance politique repointera le
bout de son nez dans la patrie des Lumières.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire