samedi 28 novembre 2020
L'obstacle
dimanche 22 novembre 2020
Observez !
dimanche 1 novembre 2020
Mort-vivant
Chaque rappel de la mort questionne notre fidélité à la vie, interroge nos actes de vie. Nous sommes-nous montrés dignes de ce présent sans équivalent ? Si nous sommes authentiquement attachés à la Source de vie et non à une banale existence animale faite d'oubli, nous n'avons rien à craindre de la mort car elle ne nous atteint pas. La mort commence son œuvre dans l'oubli du Vivant qui est le Cœur du monde. Cet état ténébreux où le souffle sacré s'éteint un peu plus à chaque nouvelle journée désigne aussi la catégorie de ceux que l'on nomme couramment, dans une certaine littérature, les morts-vivants.
Rester debout
Il y a une véritable crise de l'autorité et de la représentation institutionnelle dans tous les secteurs. Certes, nous entendons ce discours depuis des décennies déjà. Mais il semble que cette réalité devienne si invasive qu'elle en contamine à présent tous les segments de la société. Les critères et les exigences retenus dans le processus de sélection des décideurs sont le reflet d'une décadence inimaginable. L'effondrement auquel nous assistons est réellement insupportable pour les esprits éclairés, les êtres de conscience, les citoyens responsables. Cette chute vertigineuse se manifeste dans les discours, dans les orientations, dans les valeurs (ou l'absence de valeurs) et dans les comportements. "C'est à ses fruits qu'on juge un arbre". Un tel effondrement ne peut que susciter notre honte douloureuse, augmenter notre dégoût primal et provoquer notre rejet le plus viscéral. Où trouver le support d'une refondation sociale plus qu'urgente ? Peut être bien chez les savants, les (futurs) clercs religieux et les artisans. Savoir, savoir-être et savoir-faire. Les politiciens et les banquiers sont une plaie mortelle pour notre société et ce sont eux qui, pour notre plus grand malheur, se partage le trousseau des clés du pouvoir. Remplaçons la politique par le politique, et nous aurons peut être une chance de nous en sortir. Prendre son destin en main implique un sens aigu des responsabilités. Mais en cette époque d'infantilisation des esprits, quel humain aura encore la force d'assumer les siennes ?