Quand tu
parviendras à te libérer des autres, de leur peur,
de leurs
illusions, de leur peine et de leurs attaches...
il ne subsistera plus rien de ton moi, hormis toi.
il ne subsistera plus rien de ton moi, hormis toi.
Dans cet exil forcé loin de toutes
terres familières, il ne te restera plus qu'à franchir le pas
solennel et anonyme... mourir avant de mourir... disparaître à
rebours de l'existence... échapper aux lamentations des limbes, aux
exhortations des démons...
pour entrouvrir tes lèvres, offrir tes
mains tremblantes et hésitantes à tous ces vieux serviteurs
nocturnes qui te croiseront à la lisière de l'aube, au fin fond du
crépuscule qui précédera ta venue au monde, ta renaissance.
Si tu
Le connaissais, tu ignorerais tout, ce rien dans lequel tu te meus.
Et de son absence, et de son silence, tu te ferais apocalypse.
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