Vous aurez, un jour, ce après quoi vous courez. Mais sachez que ce après
quoi vous courez vous éloigne un peu plus chaque jour de ce à quoi vous aspirez
secrètement, de ce qui vous appelle depuis la Nuit des temps, bien avant que
vous fussiez ce que vous êtes, bien après que vous serez ce que vous fûtes, là
où le temps n'a plus cours, où les mots sont suspendus, où la vérité vous tombe
dessus et vous impose l'arrêt.
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