A la beauté féminine...
Matin humide.Visage céleste. Splendeur magique.
Dans le sillage d'un
regard, le Beau s'est enveloppé.
Pupille cosmique, nuage
lactée. Songe angélique.
Dans les feuillages
d'automne, la nuit s'est annoncée.
Portée par les ailes
fugaces de l'Envie, drapée d'une soie,
Couleur de khôl, poudre
de vie, hymne à la joie.
La sainte servante du Dieu
céleste,
Ouvrit les yeux et fit un
geste.
Le bras vêtu, de pierres
serties, d'anneaux dorés.
Le cœur caché, d'un sein
mystique, me fut volé.
Carrefour des mondes, nuit
lumineuse, dis-moi
Ton nom. Un mot, un seul,
et je suis à toi.
Combien de rêves as-tu
hanté, combien d'empire
As-tu conquis, invincible
armée. Reine du Levant,
Enchanteresse, sirène du
soir, je guette ton sourire
Séisme de l'âme, lame de
fond, son subtile, j'attends.
Tombée du ciel, Houri en
cavale, le monde te poursuit.
Des roses parsèment tes
pas. Tes silences ? De cruels appâts.
Tu es venu trop tôt me
rejoindre. J'arrive trop tard, il t'a prise.
Mais nulle part tu ne
pourras, de mon cœur, feindre l'oubli.
Mes sens sont abolis. Je
sens ta peau, ton parfume m'enlace.
Je vois tes yeux, cent
fois, mille fois, remplir l'espace.
Fille du Ciel, petite
Lune, tu draines les vagues de sang.
Marée haute, marée
basse, tu as fait de moi ton amant.
Comment est-il possible
d'être si belle ? Je l'ignore.
Je crois bien que les mots
sont impuissants à ce jeu.
A tes pieds sommeille le
cœur des hommes et la Mort.
Ta face de lumière est un miroir, reflet du visage de Dieu.
Ta face de lumière est un miroir, reflet du visage de Dieu.
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