Plus que jamais, je suis le capitaine d'un navire emporté dans les affres de la tempête, transpercé par les 7 rugissantes, frôlant à chaque instant la mort, naviguant entre les lames du péril. Par Dieu, je franchirais les colonnes de l'abîme ou périrais dans les eaux glacées de la Nuit.
On pense au bateau ivre...
RépondreSupprimerLa tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
(...)
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.