vendredi 31 janvier 2020
Morale et bonne conscience
L'une de nos plus grosses erreurs est celle de confondre bonne conscience et changement moral. Une fois notre passion de la lamentation assouvie à la suite d'une faute ou d'un penchant viscéral, nous estimons avoir fait, à moindre frais, ce qu'il fallait pour réparer nos torts, nous privant par là même des conditions d'un changement durable. En nourrissant indéfiniment le cycle "faute/lamentation/pardon/oubli/faute" qui nous abaisse, nous nous privons du processus vertueux "faute/regret/repentir/changement" qui nous élève.
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