Cette semaine, La colline met le feu aux poudres. Dossier spécial
politique. Au lendemain de la victoire du Front national, nous vous
proposons une analyse exclusive et critique sur le travail mené par
le polémiste Alain Soral et son mouvement Egalité et
Réconciliation, auprès des jeunes des quartiers. Un article publié
sur Zaman France. Nous republierons ensuite un article en deux
parties sur le malaise politique des musulmans de France, une
réflexion analysant les problèmes spécifiques d'un engagement à
droite comme à gauche. Cette semaine, la politique ouvre le bal.
Gauche du travail, droite des valeurs. Egalité et réconciliation. Depuis 2007, date de la création du mouvement d'Alain Soral, ces slogans ont fait le tour de la toile... et des banlieues françaises.
Ancien communiste converti au nationalisme, version Front
national, Soral prétend depuis 7 ans maintenant oeuvrer pour un
rapprochement de nature patriote entre les diverses catégories de
Français afin d'empêcher, comme il le dit, une guerre civile en
France. Pour atteindre ce but louable, il propose à tous une main
tendue et dénonce un complot anti-raciste du Parti socialiste visant
à opposer de méchants blancs prétendument fascistes à des jeunes
issus de l'immigration, habitants des quartiers populaires, et aussi,
précise-t-il, de confession musulmane.
Pour Soral, cette confrontation est une mystification, une arnaque
mise en place par les réseaux sionistes de France dans le but de
soumettre les forces nationales au capital mondial. Nous verrons dans
cet article, comment la ligne politique de Soral et l'ensemble des
moyens qu'il a su habilement mettre en oeuvre relèvent bien eux-même
de la mystification politique et en quel sens le travail d'Alain
Soral, de Dieudonné et de leurs suppléants peut être défini comme
une remarquable imposture.
Avant d'introduire notre critique, il nous paraît essentiel de
préciser que cet article n'a pas de prétention scientifique. Une
telle visée impliquerait un ouvrage entier, un recensement et une
publication de l'ensemble des vidéos de Soral, de ses conférences,
de ses ouvrages, de ses articles, avec la mise en perspective de
l'évolution diachronique du discours et de la pensée de Soral.
Un tel travail dépasse largement le cadre limité que nous avons
volontairement établi. Ajoutons néanmoins qu'un nombre considérable
et indéfini de ces informations seront synthétisées dans ce
travail, synthèse qui est elle-même le fruit d'une connaissance
approfondie de l'idéologie soralienne depuis plusieurs années, de
l'auteur. Nous tenons également à rappeler que la critique de notre
sujet est politique.
Nous ne jugerons pas de la nature de tel ou tel propos, analyse ou
affirmation prédicative de Soral. Nous ne dirons pas que l'ensemble
du discours soralien est tendancieux, faux ou mensonger. Nul n'ayant
le monopole de la vérité, le sujet n'est pas là, et telle ou telle
proposition du polémiste peut-être naturellement vraie mais
employée au service d'une lecture politique elle-même tronquée.
Notre analyse se situe donc à ce niveau.
L'alliance au nom de la double diabolisation
Pour Soral, la réconciliation des Français de droite, ceux de la
droite des valeurs définie comme le respect de la Nation, de
l'autorité, de la hiérarchie, de la morale religieuse, de la
famille et du travail, avec les Français de la gauche du travail,
comprenez sociologiquement de gauche, classes moyennes inférieures,
classes ouvrières, salariat, classes précaires, et sur le plan
urbain, ceux qu'on nomme les habitants des quartiers populaires dont
beaucoup de jeunes issus de l'immigration, l'un des publics préférés
de Soral, est vitale.
Lui-même justifie cette réconciliation comme la meilleure
réponse à la volonté oligarchique de créer des tensions et des
conflits sociaux de nature identitaire, ethnique ou religieux entre
ces différents groupes, conflits destinés à servir de contrefeux à
l'exploitation sociale exercée par les dominants identifiés comme
le monde des banques, réduit lui-même à la coalition
vétéro-testamentaire, autrement dit les juifs et les protestants.
Soral indique que le fait que les patriotes et le FN d'un côté,
et les musulmans de l'autre soient tout deux diabolisés est la
preuve flagrante de cette stratégie oligarchique qui viserait à
mettre la France à genoux. En s'unissant, ces «Français» mettrait
un terme à la domination communautaire du CRIF et de ses suppôts
médiatiques inombrables.
D'un point de vue analytique, l'emprise qu'a pu avoir le mouvement
de Soral sur la jeunesse des quartiers populaires est fascinante et
assez surprenante dès lors qu'un certain nombre d'affirmations ou de
propos de nature raciste ou inégalitaire ont étésoient tenus au
grand jour, soit relayés sur le site de egaliteetreconciliation.fr.
Nous analyserons plus loin les raisons du succès du style soralien
qui associe une combinaison de facteurs identitaire, politique,
psychologique et stratégique.
Inégalité et pacification
La première imposture de Soral est de prétendre prôner une
égalité entre Français, d'horizons divers, autour d'un projet
politique de nature nationaliste, consistant à aimer et défendre la
France contre la mondialisation, le métissage multiculturaliste,
l'homogénéisation marchande des standards culturels américains et
sa mise sous tutelle économique et politique. Ce postulat est faux
dans son fondement.
Pour Soral, la condition française n'est pas une condition
égalitaire mais un héritage attribué à des ayant-droits qui
s'efforcent de le sauvegarder face à de «nouveauxarrivants», qui
bien qu'implantés et présents depuis plusieurs générations sur le
sol français, sont toujours perçus comme arrivants, immigrés,
étrangers. Le recours à l'usage de la catégorie «Français de
souche» balaie définitivement toute aspiration à l'égalité.
«Français de souche» n'est pas une dénomination
socio-historique visant à identifier une catégorie de la population
française sur des bases ethniques (blancs) et religieuses
(catholiques), mais une catégorie à la fois anté et métapolitique
qui vise à figer dans l'acier la définition authentique de ce qu'a
été et de ce qu'est encore la francité : une condition
ethno-culturelle dont on hérite par les hasards de l'Histoire et
qu'on ne peut pas acquérir politiquement ou autrement.
Soral est conscient de ces contradictions dans son discours mais
l'essentiel est ailleurs : en conquérant le cœur des jeunes de
banlieue, il réussit deux tours de force. Neutraliser une force de
contestation populaire, voire se l'approprier en l'orientant par son
influence. Renforcer le Front national, ce parti pour lequel il ne cesse de
militer comme l'illustre quasiment chacune de ses sorties
médiatiques, en minimisant sa diabolisation et en réorientant les
colères populaires contre le Parti socialiste. Amoindries,
minimisées, presque banalisées, les thèses racistes et
islamophobes du FN sont promues à visage à peine couvert par Alain
Soral devant un parterre de jeunes.
L'ennemi principal, puis l'ennemi secondaire
S'il rappelle son échec à avoir fait bouger la ligne du FN sur
l'islam du temps où il en était membre, il s'attribue néanmoins
celui du virage économique anti-libéral de Marine Le Pen. Mais
l'essentiel est ailleurs. Dans une ancienne vidéo postée il y a
quelques années, Alain Soral reprenait à son compte l'analyse de
Carl Schmidt postulant qu'il n'y a pas de politique sans distinction
de ses ennemis et de ses amis.
Des sous-catégories sont possibles : ennemi principal, ennemi
secondaire, ami, allié circonstanciel, et la liste n'est pas
exhaustive. Pour Soral, l'islam demeure à long terme une force
dangereuse pour l'identité de la France qu'il défend, mais dans
l'immédiat, il ne juge pas cette menace prioritaire du fait du
faible niveau social et de la fragilité de l'insertion
socio-économique des musulmans de France. Dans la vision politique
de Soral, l'ennemi principal est le sionisme et ses agents nationaux.
Cette menace justifie une alliance circonstancielle avec les Français
issus de l'immigration, d'autant plus aisée qu'ils vogueront dans
son orbite.
On remarquera à ce sujet l'utilisation de l'expression «front de
la foi» entre catholiques et musulmans soulignant la vocation
éminemment guerrière de cette alliance. En cas de victoire sur
l'ennemi principal, les forces vives de la nation soralienne auront
alors tout loisir de s'occuper de la domestication de cet islam,
toujours présenté comme la religion de l'étranger quand bien même
la moitié de ses fidèles sont Français.
Le judaïsme politique, impensé du soralisme
Comme Soral se plaît constamment à le rappeler, la présence sur
le sol français de populations immigrées et de leurs enfants a été
indésirée. Mais ces Français récents qui n'ont pas la légitimité
de l'appartenance ethno-culturelle peuvent encore obtenir, par
cooptation des ayant-droits de souche, un statut d'appartenance qui
leur permettra par assimilation ou hiérarchisation de participer à
la Nation française.
Il s'agit tout bonnement d'une retranscription analogique et
politique des statuts religieux de «prosélyte» et «craignant
Dieu» du judaïsme historique qui permettait une forme d'intégration
des non-juifs sortis du paganisme à la communauté juive, mais sans
égalité car on naît juif, on ne le devient pas, ou pas
intégralement. Pour une analyse approfondie de l'origine juive de la
pensée nationaliste, nous renvoyons le lecteur à la seconde partie
de notre article Le malaise politique des musulmans de France publié
il y a deux ans, sur le site oumma.com.
Cet impensé juif du nationalisme est l'une des clés
psychologiques essentielles pour comprendre l'hostilité de principe
manifesté par Soral contre les Juifs et son obsession juive présente
sur à peu près l'ensemble de ses interventions. Le recours
récurrent à la notion de «Français de souche», tout comme le
rappel de la dimension exclusivement catholique de l'Histoire de
France, ont pour objectif d'inscrire en lettres d'or sur les Tables
mentales de la loi nationale la définition éternelle du peuple de
France.
Toute allusion à d'autres strates historiques, religieuses,
culturelles ou linguistiques est aussitôt écartée, annihilée
comme la marque d'une volonté infâme de réécrire l'histoire de
France. La diversité est mal vue dans le roman national des
patriotes soraliens où protestants, juifs, musulmans et autres
peuplades n'ont traversé le ciel de France que pour illuminer sa
gloire personnelle.
En politique, on ne fait pas de sentiment. Soral
lui-même le proclame : "Je ne demanderais jamais à un musulman
de voter FN" ! Ce qui ne l'empêche pas de promouvoir avec force
et générosité ce que nous appellerons la trinité de la Sainte
famille nationale : Jean-Marie Le Pen, Marine le Pen, Florian
Philippot. Une trinité qui a son propre apôtre pour la proclamer
sur les plateaux télé : Eric Zemmour ! Voici donc la seconde
imposture soralienne.
Le Pen père et fille : la France en héritage
Alain Soral a de l'admiration pour Jean-Marie Le Pen. Il le
respecte et le place au même niveau, ou peu s'en faut, que le
général de Gaulle. Le Pen père est la figure du patriote français
de toujours, le soldat qui a fait ses classes en Algérie, le
patriarche borgne qui a lutté toute sa vie pour la France et contre
les forces qui la menaçaient : l'immigration, l'islam, encore et
toujours.
La fille Le Pen est,
quant à elle, sa digne héritière, nouvelle Jeanne d'Arc qui
saura une foisau
pouvoir restaurer la grandeur passée de la France soumise par
l'Union européenne, le FMI, la Banque mondiale, l'Otan et la
coalition atlantiste américano-sioniste. Cette épopée des Le Pen
dont le destin semble les guider pas à pas vers les marches du
pouvoir laisse peu de place aux détails de l'histoire.
Marine Le Pen est la
championne politique d'Alain Soral. Il voit en elle la renaissance de
la France, son incarnation. Mais Soral joue au borgne. L'islam est la
seule religion nommément mentionnée et ciblée dans
le programme politique
du FN dans la section «laïcité». Qu'importe ! Des joutes de
Marine, de ses discours haineux, islamophobes, de ses campagnes
nationales d'incitation à la haine raciale et religieuse, rien ne
transpirera sur Egalité et réconciliation car, c'est vrai, pour
Soral, l'essentiel est ailleurs.
Florian Philippot
est l'une des figures montante du FN. Jeune, fin stratège, il s'est
illustré par un discours construit sur la politique économique de
la France, de l'UE, la faillite de l'euro, l'immigration, le
patriotisme économique. A coups de chiffres, de statistiques,
d'analyses politiques et économiques, il a été l'un des artisans
du nouveau visage du FN que certains ont voulu vendre aux Français.
Laïcité et
économisme sont les deux piliers de ce nouveau discours politique de
combat du Front national pour sauver la France. Mais le combat contre
l'islam et la présence musulmane en France reste l'un des
fondamentaux du FN. Le lieutenant Philippot, main armée de
la générale en
chef Marine, le sait bien. Nettoyer les rues des femmes voilées est
donc un objectif pour le lieutenant Philippot. Soral ne vous l'a pas
dit ! Oui, l'essentiel est vraiment ailleurs.
Mais
le pire est à venir,
si l'on peut dire. Eric Zemmour, journaliste, chroniqueur,
éditorialiste au Figaro,
sur RTL et I-télé est l'alter ego de Soral,
comme ce dernier se plaît à le répéter. Zemmour serait le
porte-voix du soralisme, lui aurait piqué toutes ses idées mais
serait tout de même un bon bougre, un bon soldat qui
fait le travail et jouirait de plus en raison de ses origines d'une
certaine immunité pour le faire. Que dit Zemmour ? Beaucoup de
choses. Mais Zemmour comme Soral et comme les Le Pen, est un homme à
obsession. La sienne, tout comme celle de la sainte trinité
patriotique, est la menace de l'islam pour l'identité française.
Sur ce terrain, Zemmour est d'une rare violence,
n'hésitant pas à extrapoler tout fait divers, à essentialiser des
phénomènes sociaux, et à condenser les maux de la France sur une
seule figure : l'islam. A l'image d'Alain Finkielkraut, dont
Zemmour a revendiqué la proximité idéologique, celle des
néo-conservateurs, le même Finkielkraut que Soral déteste tant.
Cherchez l'erreur. Il n'y en a pas car tout est affaire de
hiérarchie. Zemmour est un Finkielkraut de salon, le sionisme en
moins paraît-il. A vous de juger...
Zemmour sur les Français de souche :
Zemmour sur l'islam des banlieues :
Soral et la banlieue : les raisons d'un
succès
Comment Soral a-t-il
réussi son entreprise de séduction d'une partie des jeunes des
quartiers, mais aussi de nombreux trentenaires, et d'un segment de la
population qu'il n'aurait jamais dû, en raison des thèses qu'il
défend, charmer ?
Oui, car c'est bien de charme qu'il s'agit au sens occulte de ce
terme. De nombreux facteurs peuvent expliquer ce succès.
Sur la forme, Soral est un bon orateur, un bon
client comme on dit dans le jargon des communicants. Il sait faire
preuve de charisme, de franc-parler ce qui plaît aux jeunes et
correspond assez à leurs standards de communication. Soral
a su développer un style de communication direct,
franc, brutal qui, contrairement aux éternels poncifs de la langue
de bois médiatique et de son cortège de politiquement correct,
séduit toujours la jeunesse.
Autre explication : l'innovation et
le large investissement des nouvelles technologies a permis à
l'équipe d'Egalité et Réconciliation de produire une nouvelle
forme de politique-spectacle en phase avec les pratiques sociales
(internet, réseaux sociaux) des jeunes, le tout avec une bonne dose
d'humour, de musique et de provocation. Tous les ingrédients
d'une bonne politique de consommation étaient réunis, avec le
sentiment pour l'internaute d'accomplir un acte politique de
transgression par le simple fait de visionner une vidéo de Soral.
Chaque mois, le public
de Soral venait abolir par la magie cathartique du net le poids de
ses frustrations psychologiques, économiques et
politiques. Voir cet
homme, ce paria des puissants, ce dissident auto-proclamé vomir sur
ses ennemis, les insulter et les défier avec l'élégance d'un
boxeur, a conféré à ce public de longs moments de liberté. Le
processus d'identification, pour une population souvent marginalisée,
diabolisée et en proie au ressentiment, était à l'oeuvre.
Mais sans aucun doute,
le tournant de l'ascension de Soral est le moment où il
fait alliance avec
Dieudonné. A partir de cet instant, Soral utilisera au maximum le
succès, la notoriété et le sentiment d'injustice ressenti par son
public après la première affaire Dieudonné et l'histoire du sketch
chez Fogiel, comme moteur politique. Il n'est pas une vidéo ou une
conférence où Soral ne réitère l'idée qu'il forme avec
l'humoriste déchu un duo, le couple Astérix-Obélix, celui des
résistants qui sauveront la France.
L'alliance personnelle
du polémiste et de l'humoriste va ouvrir à
Soral les portes d'un public beaucoup plus large, et, coup double, la
caution anti-raciste qu'il recherche. Soral devient ainsi pour ces
jeunes l'Autre/Même, le blanc catholique, le Français de souche
mais qui me ressemble et qui, pour la première fois, me tend la main
au nom de la France.
Soral le sait, il l'a senti d'instinct :
ces jeunes Français sont fragiles, se cherchent et veulent de
l'écoute et du respect : il saura les leur offrir. Ils ont mal à leur
France, et ne savent plus comment sortir du cycle interminable de
leurs crises identitaires. Français sans l'être, Français récents
ou relégués à des origines qu'ils ne connaissent plus vraiment,
ces jeunes sont d'immenses blessures ouvertes où il est si facile de
plonger le doigt pour les faire
souffrir ou de poser la main pour soulager leurs plaies.
Ajoutez à cela un
discours qui réhabilite l'homme patriarcal et viril, défend la
tradition et la religion, combat le sionisme, non pas au nom du droit
des Palestiniens, mais au nom de la France, tacle le féminisme,
clashe les élites.... et vous aurez la recette du succès d'Egalité
et Réconciliation qui a su intelligemment et habilement occuper
un espace déserté
par les acteurs religieux, politiques et intellectuels de France.
Un exposé utilisant une sémantique bien universitaire et intello pour mieux cacher sa pauvreté sur le fond et son manque de rigueur et honnêteté intellectuelle.
RépondreSupprimer"Pour Soral, la condition française n'est pas une condition égalitaire mais un héritage attribué à des ayant-droits qui s'efforcent de le sauvegarder face à de «nouveauxarrivants», qui bien qu'implantés et présents depuis plusieurs générations sur le sol français, sont toujours perçus comme arrivants, immigrés, étrangers. Le recours à l'usage de la catégorie «Français de souche» balaie définitivement toute aspiration à l'égalité."
D'où tenez-vous cela ?
http://www.youtube.com/watch?v=WvMMGXZDYPQ&feature=youtu.be
Anonyme : https://www.youtube.com/watch?v=dnXGyVLDzLg
RépondreSupprimerUn résumé bien malhonnête du pouvoir d'attraction de la pensée soralienne sur les jeunes français musulmans. J'ai constaté pour ma part que ceux qui parmi ces derniers adhéraient a cette pensée se (re)mettaient à lire des livres et à se cultiver, ils découvraient alors que leur pays de naissance, qu’ils ne quitteront plus ni leurs descendants d'ailleurs, étaient un grand pays avec une histoire compliquée mais riche et qu'il méritait d'être aime et d'être défendu, et notamment contre la vraie anti-France. En somme, ce que vous n'avez pas vu mon cher Fouad, et que peut-être vous ne pouvez pas voir pour cause d'inculture, c'est que le discours de Soral est une sorte d'agent greffant de ces populations, maintenues trop longtemps dans un no-man's land social et culturel par les manipulateurs gauchistes, sur le corps français. Par conséquent, l'action de Soral est, pour nous, français musulmans, plus que salutaire.
RépondreSupprimerBien à vous
Alan.