Ce soir le ciel resplendit. Les étoiles étincelantes brillent dans l'obscurité. Comme à Gaza. Ce soir, les feux d'artifices déchirent la voûte lunaire, éblouissant les regards. Une petite fille s'est précipité vers son père et dans son élan a chuté, le genoux ensanglanté. Comme à Gaza. Les sourires, des applaudissements, quelques ruées dans les ruelles : la joie était bien présente, de l'écume transpire sur les fronts et de l'adrénaline plein la tête. Comme à Tel Aviv. Ce soir, la Révolution se réveille et danse sur les pavés nocturnes. Ses pas luisent comme des éclairs silencieux, comme des larmes d'enfants à Gaza...
Ne m'attends pas
Sous les cendres du crime odieux, les braises des peaux calcinées rougeoient dans l'éternité.
Les cadavres s'amoncellent, les cris d'horreur bercent la nuit agitée des enfants.
La Terre réclame répit.
Trop de poupées percées jonchent les petits corps de ces êtres sans vie.
Notre rue est un cimetière.
Ces flocons gris qui peignent l'horizon, tu les prenais pour des nuages. La fumée des avions de combat me masque le ciel.
Tu ne verras plus le sourire des gamins qui cavalaient chaque matin derrière un pneu calciné.
Une chaussure teinte en rouge me barre la route.
Le dragon nous a aperçu. Inutile de courir, le sacrifice t'as choisi.
On se retrouvera tous en bas.
J'ai peur.
Ne m'attends pas. J'entends la voix du sang.
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